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Les agriculteurs se rencontrent autour de la loi Ega

À l’initiative de Jeunes agriculteurs et la FDSEA, des exploitants se sont retrouvés, mardi 5 juin, à partir de 20 h 30, à Guingamp, Loudéac et Jugon-les-Lacs.

Ce mardi soir, à trois points des Côtes-d’Armor, les producteurs se sont retrouvés. Au menu : la loi Ega issue des États généraux de l’alimentation.

Les exploitants ont discuté « des aspects positifs… Et négatifs. » Sur une feuille jaune : ils listent. Jean-Marc Lohier, président de la section lait de la FDSEA 22, souligne et apprécie le « but de redonner un prix décent pour que les paysans vivent dignement. »

Il fait également une piqûre de rappel. « Durant les états généraux de l’alimentation, la FNSEA et les JA ont toujours été autour de la table. Nous n’avons jamais participé à la politique de la chaise vide. » Le producteur laitier ajoute : « Nos revendications principales n’ont pas été oubliées. »

Blocage d’un dépôt de pétrole

Edwige Kerboriou partage son avis. « Je suis contente de ce qui a été voté même je suis en attente de l’application… Je tiens aussi à dire merci au député de Lannion et à celui de Guingamp : ils n’ont pas lâché le morceau. » Elle est revenue sur le bio.

L’élue de la FDSEA, s’interroge. Et elle veut, « comme pour les produits conventionnels, qu’on dise que le bio français est comme ca, que le bio européen est différent d’un pays à un autre… Et je ne parle pas du reste ! »

Jean-Marc Lohier annonce quatre jours de mobilisation à l’échelle nationale, à partir de lundi. Une cinquantaine de producteurs des Côtes-d’Armor ira à Donges, en Loire-Atlantique, le mercredi 13 juin. « Nous serons mobilisés pour bloquer la raffinerie. »

Pour la FNSEA et les JA, l’action a un sens. « Il faut mettre fin aux importations qui ne respectent pas nos standards et aux distorsions de concurrence intolérables des accords bilatéraux : France – États-Unis ».

Aussi : « Aucune loi ni évolution réglementaire ne doivent plus générer de charges nouvelles et aucune norme ne doit être créée sans une évaluation complète d’impact. »

Source Ouest France