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Communiqué de Presse – Réunion producteurs de volailles région Bretagne

Le contexte de hausse vertigineuse des charges a compliqué les négociations commerciales qui se sont terminées le 1er mars. Certaines
augmentations de prix ont été acceptées par la distribution, mais ne couvrent pas toutes les hausses de charges des agriculteurs et des entreprises. Une fois encore, les producteurs et les filières perdent de l’argent et les éleveurs ne doivent pas en être la variable d’ajustement.

L’absence d’application de la loi EGAlim 2 aux contrats d’intégration pose difficulté. La principale entreprise de transformation refuse de prendre en compte les coûts de production affirmant dans ce cas qu’il serait préférable pour elle d’importer la volaille pour être compétitif. Mais, en contrepartie, les exigences des cahiers des charges imposés aux éleveurs locaux ne cessent d’augmenter, renchérissant leurs coûts de production. Ne pas payer les producteurs en tenant compte de leurs coûts de production met clairement en danger la production de volailles locales. Par ailleurs, quelle cohérence avec une communication Made in France ?

Les échanges nombreux mettent, notamment, en évidence trois enjeux :

 1 – La nécessaire revalorisation des contrats. Comme pour les autres filières de production, il a été mesuré l’impact potentiel des hausses au niveau des différents maillons de la chaîne de valeur sur le prix final consommateur : 4.5€ à date pour une consommation moyenne de 28,5 kilos / hab/an. A l’aval et aux GMS de redonner à l’alimentation sa valeur réelle. Dans cette logique, et considérant que le maillon de départ de la chaîne de production est l’éleveur (si on considère l’accouveur en lien avec l’intégrateur), les éleveurs demandent une revalorisation de leurs contrats de 10cts d’€ par kilo pour faire face à l’évolution des cahiers des charges et l’inflation des charges.

 2 – Un besoin de plus grand partage dans la gestion de la filière. La filière volaille est très en retard sur la loi EGAlim. Quel plan de filière
est mis en place ? Il revient à l’interprofession et/ou aux acteurs qui la composent de rentrer dans une démarche active pour combler ce vide qui ne permet pas aux producteurs d’être engagés activement dans le développement de la filière. D’autre part, ce travail permettrait de s’interroger sur l’équilibre des contrats et l’équité de fonctionnement au sein de la filière, condition indispensable à une dynamique positive et d’avenir. Une intégration choisie au lieu d’une intégration subie.

 3 – L’application au plus vite des principes de la loi EGAlim à savoir reconnaissance des coûts de production, principe d’indexation, étiquetage et origine, travail sur les clauses miroirs. A ce niveau, la production Bretonne est principalement axée sur la RHD majoritairement importatrice. Quel projet de souveraineté alimentaire porte t-on ?

 

Retrouvez ci-dessous le communiqué de Presse, le courrier à LDC ainsi que le diaporama avec les commentaires.

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